Les Filles Bien ne Tombent pas Amoureuses des Mauvais Garçons


Les Filles Bien ne Tombent pas Amoureuses 
des Mauvais Garçons
Auteure: Emily Blaine
Editeur: Harlequin
Nombre de pages: 284

Quatrième de Couverture

Les filles bien ne tombent pas amoureuses des mauvais garçons...
du moins elles essayent.

Je m'appelle Abby Harper et je suis celle qui sauvera votre carrière. Mon job ? Enjoliver, camoufler, désamorcer. En bref, effacer vos faux-pas, gommer vos erreurs et vous coller une auréole sur la tête. Dans mon domaine, je suis assez douée. Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'on me confie le cauchemar de tout attaché de presse: Garrett McIntyre. Une gueule d'ange à la réputation démoniaque: alors qu'il était sur le point de devenir l'enfant chéri d'Hollywood, il a insulté tout le gratin pendant la cérémonie des oscars et a taillé la route, abandonnant sa carrière prometteuse. Aujourd'hui, on me demande de le faire revenir. Et j'ai comme l'impression que convaincre monsieur "j'ai été élu deux fois homme le plus sexy de l'année" ne sera pas si simple...
  
Mon Avis

Emily Blaine sait écrire de sympathiques romances. C'est encore le cas ici avec, en plus, un sujet de fond pertinent.

Abby est attachée de presse à Hollywood. Pour protéger les célébrités qui font appel aux services de l'agence qui l'emploie, la jeune femme est devenue experte dans l'art de la dissimulation, du mensonge, et sait transformer les faits à son avantage ou, du moins, limiter les dégâts lorsque cela s'avère nécessaire. Quand son supérieur lui propose un nouveau dossier, celui de Garrett McIntyre, elle refuse dans un premier temps de s'en charger. En effet, cet acteur s'est retiré du circuit plus d'un an auparavant de la manière la plus détestable qui soit: après avoir brûlé les affaires de son ex-petite-amie Nicole, il est monté sur la scène de cérémonie des oscars sous l'emprise de l'alcool et a insulté le système Hollywoodien dans son ensemble. Mais Abby finit par revenir sur sa décision et accepte finalement de retrouver l'acteur afin de le faire revenir à Los Angeles pour une avant-première. Tenter de le convaincre va être un vrai combat, car Garrett s'est créé une paisible et nouvelle vie de surfeur, loin des flashs des photographes, et il n'a pas du tout l'intention de l'abandonner.

Cette romance ne m'a pas surprise, mais j'ai bien aimé son message. La superficialité du système Hollywoodien a une place prépondérante dans cette histoire, elle en est même la pièce centrale. Mettre en scène un personnage qui a renoncé au faste de ce genre de vie, alors que sa gloire était en plein essor, et revendique publiquement son choix est, selon moi, une excellente idée.
Le duo Abby/Garrett fonctionne bien, même si je ne me suis pas vraiment attachée à l'héroïne; le fait qu'elle partage les idées de l'acteur concernant les fausses apparences du milieu dans lequel elle évolue, qu'elle n'ait pas envie de le pousser à revenir sur le devant de la scène car elle comprend les raisons de sa fuite, mais qu'elle le fasse tout de même pour l'argent et le défi que cela représente a sans doute contribué au peu d'estime que j'ai eu à son encontre durant une grande partie du roman. Ceci dit, il est intéressant de voir son évolution.
Le côté "attrape-moi si tu peux" laisse vite sa place à un "fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis" qui instaure une certaine tension, aussi bien hargneuse que charnelle; si ce système m'a parfois paru un peu trop répétitif et long, j'ai compris qu'il était au final le fonctionnement même de cette romance et j'ai fini par le trouver plaisant. L'attirance et le jeu de séduction qui s'instaurent alors entre les deux héros est une évidence et devient rapidement agréable à suivre.
Les deux ou trois scènes dans lesquelles Abby, au volant de sa voiture, est confrontée à la frénésie des paparazzis sont excellentes, tendues à souhait, une certaine violence s'en dégage et l'on comprend bien la peur ressentie par l'héroïne envers cette furie du scoop et le dégoût que peut provoquer un tel acharnement des photographes.

Une romance, donc, assez courante dans la forme, mais son thème porteur la fait sortir du lot !



Citations:

* - La vie est faite de risques.

* - Personne ne doit être désolé pour quelque chose hors de contrôle, c'est stupide et culpabilisant.



Suzy B.

  

Commentaires

  1. Tout à fait, le théme est intéressant^^. Au vu du résumé, le terme "Mauvais garçon" est utilisé avec un sens ironique^^. Mauvais garçon pour la société, peut-être, mais il est surtout conscient le bonhomme^^. Je ne pense pas que le livre m'intéresserait mais l'idée est bonne en tout cas ! Et j'aime forcément ce genre de titre à rallonge^^.

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    1. C'est absolument ça: l n'est pas mauvais garçon, mais perçu comme tel par la société car il ose s'émanciper de tout ce système.
      Vive les titres à rallonge ! J'adore ça aussi ! ;)

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